Défense de la declaration de l'Assemblée du clergé de France de 1682. Touchant la puissance ecclesiastique.

BOSSUET, Jacques-Bénigne. Défense de la declaration de l'Assemblée du clergé de France de 1682. Touchant la puissance ecclesiastique.

Amsterdam, Aux dépens de la Compagnie, 1745.

[Suivi de ] : Defensio Declarationis Conventûs Cleri Gallicani An. 1682. De Ecclesiasticâ Potestate, Amsterlodami, Sumptibus Societatis, 1745.

In-4 (265 x 212 mm), 5 volumes : T1 - [3] ff., XXXVI-364 pp., [2] ff. ; T2 - [3] ff., 491 pp., [2] ff. ; T3 - [3] ff., 418 pp., [3] ff. [Suivi de] : T1 - [3] ff., LVI-531 pp., [1] f. ; T2 - [2] ff., 138 pp., [2] ff. Pleine basane racinée, triple filet doré en encadrement des plats, dos à nerfs décorés de filets dorés verticaux, caissons ornés de fleurons dorés aux angles et au centre avec double filet doré et roulette en encadrement, pièce de titre et de tomaison rouge, double filet doré sur les coupes, tranches dorées marbrées, roulette intérieure (reliure de l'époque).

Première édition française, l'originale étant parue en latin à Luxembourg en 1730 sous le titre de Defensio declarationis.

L'édition de 1745 est la première traduction entière de l'ouvrage, dans la forme voulue par Bossuet, puisqu'une première tentative de traduction à partir de l'édition latine, incomplète, fut donnée par Buffard en 1735. Notre auteur a en effet rapidement refondu son ouvrage en 3 volumes dans une dissertation préliminaire sous le titre de Gallia orthodoxa.

Bossuet fut l'auteur de la déclaration sur les libertés de l'Eglise gallicane en 1682 et de la Déclaration des quatre articles de 1682. Cette dernière fixe jusqu'à la fin de l'Ancien régime la doctrine de l'Eglise gallicane - ce qui aura une influence prépondérante sur les futures réformes religieuses des Constituants dans la Constitution civile du clergé de 1790.

Coiffe supérieure manquante au tome 2 de la version française, quelques petits manques sur les coiffes d'autres volumes, quelques pages légèrement brunies mais néanmoins un très bel exemplaire avec un intérieur propre.

Quérard, La France littéraire, I, 427.