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Librairie Alexis Noqué

N° de référence:0065

Octave Mirbeau

Le Journal d’une femme de chambre.

Le Journal d’une femme de chambre.

1900

Prix habituel €1.200,00 EUR
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MIRBEAU Octave. Le Journal d'une femme de chambre.
Paris, Bibliothèque Charpentier, 1900.

In-8 (185 x 127 mm) : [6] ff., 519 pp., [3] ff. Couverture du premier plat conservé. Demi-chagrin chocolat, dos à faux-nerfs, auteur, titre et date doré, tête dorée. 

Edition originale.
Bel ouvrage, en tirage courant, enrichi d'un envoi de l'auteur à Aurélien SCHOLL, romancier et journaliste (1833-1902), célèbre pour ses critiques acerbes qui lui valurent plusieurs duels tout autant que pour son humour caustique.


Il est également enrichi d'une L.A.S. d'Aurélien SCHOLL à Octave Mirbeau dans laquelle il s'excuse de sa critique peu flatteuse du roman.
"24 juin, mon cher confrère, vous avez raison me gronder. Où Diable avais-je la tête quand j'ai laissé couler cette formule banale "sans méchanceté et sans fâcher personne ?" j'ai cédé au désir D'épargner les blessés. J'aurais dû [...] plus justice à votre livre en le qualifiant de cruel. Vous faites parler la conscience de vos personnages afin de souligner le mot de Beaumarchais : "il y a de ces choses qu'on peut se dire à soi-même".
En tout cas, vous écrivez une belle et forte langue, et votre ouvrage est d'un haut intérêt.
Recevez l'assurance de ma sincère sympathie accompagnée d'une légitime admiration."

Mirbeau, un des premiers académiciens Goncourt (1900-1917), fut un protégé de Gambetta et un proche de François Deloncle. Appelé à une carrière politique et de diplomatie, il choisit le camp de l'anarchisme et parcourt alors la France en y faisant le coup de poing quand on veut l'empêcher de parler. Il sera dès lors considéré comme un polémiste ardent et un humoriste féroce. Le journal d'une femme de chambre n'échappera pas à cette règle (Mollier). "Ce livre de Mirbeau est un violent réquisitoire contre les maux dont souffre la société moderne. Il unit la satire des moeurs familiales à une assez trouble sensualité. Aussi la satire s'éclipse-t-elle par endroits, et l'on voit le "journal" se transformer, finalement, en une simple chronique scandaleuse." (Laffont-Bompiani).

Rousseurs sur la couverture conservée et papier jauni, comme souvent.
Mollier, Jean-François Nivet et Pierre Michel : Octave Mirbeau, l'imprécateur au coeur fidèle, 1990. Dans : 1848. Révolutions et mutations au XIXe siècle, n°8, 1992, 143-145 ; Laffont-Bompiani, Dictionnaire des Oeuvres, III, 854.

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